mardi 14 septembre 2010

Fête de l'huma








Sacré moment que cette fête de l'huma !
Arrivés la veille pour prendre nos repères, la température et un bain de foule, nous avons eu le temps de déambuler parmi les stands, de l'agora au village du livre, en passant par le stand de Romainville, celui de Bagnolet.
Le temps pour Paul et Éléonore d'assister sur la grande scène à l'hommage rendu par des chanteurs à Jean Ferrat.
Le temps de voir d'autres spectacles, ceux d'Antoine Caubet et de la compagnie Jolie môme, et d'assister à un débat sur la place des femmes dans les arts du spectacle.
Nous avons joué devant 150 personnes sous le chapiteau de l'espace théâtre. Pendant ce temps, sur la grande scène, le concert de Dutronc, comme si on y était. Beaucoup de bruit donc. Conditions difficiles mais moment demeuré beau et fort grâce aux gens : l'accueil de Marithé et Daniel Andrieux, Fabien et son équipe de techniciens, et toujours et encore Annick, Maurice, et les salariés de Romainville, présents. Quelques choristes de Bagnolet aussi.
La réprésentation a été suivie d'une discussion entre le public et les salariés, qui a beaucoup porté sur les questions de santé, de recherche et développement, et le projet Nereïs.
Puis nous avons repris la route, Marion et moi, en direction de Langres, avec le camion. Le décor à retrouvé sa place dans le local du Lycée, en attendant jeudi, qu'on revienne le chercher pour aller jouer à la médiathèque de Wassy.

jeudi 9 septembre 2010

Usine/roman à la fête de l'Huma

Dimanche 12 septembre à 17h00 à l'espace théâtre
Programme complet :
http://www.humanite.fr/fete_huma

mercredi 2 juin 2010

expression 93

A lire sur le site expression 93, un article sur le spectacle

http://libertaires93.over-blog.com/ext/http://www.expression93.fr/

La cicatrice d’Aventis de Romainville

dimanche 30 mai 2010, par Vincent

A ceux qui pensent que le théâtre est ennuyeux ou inutile, il faut conseiller la pièce Notre usine est un roman, tirée du roman du même nom.

Cette aventure est inédite : les salariés du site du Romainville (Aventis et précédemment Roussel-Uclaf), l’un des plus grand groupes pharmaceutiques au monde, ont vu leur site fermé en 2003. Ils font alors appel au romancier Sylvain Rossignol pour garder la trace de leur usine, de leurs luttes, de leur vie. Cette littérature de commande transforme le désespoir des licenciés en genre littéraire noble, et le communique, le roman permet aussi de saisir la véritable passion du métier des « Roussel-Uclaf », les salariés, mais aussi la pression insupportable des chefs.

La pièce était représentée au théâtre Aleph d’Ivry, lieu épique en soi, le 23 mai 2010. Si la compagnie Nie Wien n’est pas connue du grand public, elle manie pourtant savamment la vidéo, le témoignage audio, la projection de textes, le chant en plus du jeu traditionnel.

Trois acteurs donnent à voir sur scène un échantillon des quatre mille salariés de jadis. Dans la salle pleine, les anciens salariés du groupe et les autres retiennent avec pudeur mais difficulté leurs sanglots quand on suggère la mort de telle salariée ou la rage de tel autre devant l’abandon de la recherche de telle molécule permettant de traiter le cancer du sein.

Sur scène une poubelle illuminée rappelle que chacun vivra la fermeture du site et son propre licenciement comme la mise aux ordures des employés et de leurs années de travail.

Le décor blanc des labos ou le cadre industriel qui renvoie à la désaffection du site, l’absence de personnages de la scène à certains moments, leurs silences, bouleversent notre conception vieillotte du théâtre, mais bouleverse surtout, trop peut-être, le coeur du public. Face au désastre de l’histoire de cet abandon scandaleux, chacun repart avec une part de la rage des « Aventis », et se trouve changé par l’expérience.

5 juin, chaumont


lundi 24 mai 2010

hier, théâtre aleph



Ce fut une bien belle journée hier, sous un soleil de plomb.
Nous sommes arrivés au alentours de midi au théâtre Aleph, rue Christophe Colomb à Ivry.
Ce théâtre est un bijou, chargé d'histoire et d'âme. Juan -salarié de Sanofi et ami du théâtre Aleph - nous attendait. Décharger, monter, régler, nous installer...nous avons pris le pli.
Le fond de la scène est décoré par une fresque peinte en noir et blanc, entre tag et guernica. Ce fond de scène aux accents surréalistes convenait parfaitement à notre décor : comme si cela avait été fait exprès.
De l'émotion encore, palpable dans la salle. Les spectateurs qui restent un long moment après pour parler avec les acteurs.

Démonter et charger, le chemin inverse. Puis reprendre la route, Paul, Marion et moi. Écouter de la musique, se parler, manger un sandwich sur l'autoroute puis décharger le décor au lycée tard dans la nuit. Longue journée à faire le plus beau des métiers...



N'hésitez pas à faire un tour sur le site du théâtre Aleph : www.theatrealeph.com

jeudi 20 mai 2010